Taux de sexisme : 100%
On invoque souvent « l’Art » pour justifier le sexisme d’une publicité. Ici, aucune justification possible : c’est l’exemple même d’un visuel présentant une image dégradante des femmes.
Pourquoi c’est sexiste ?
Des femmes-objets hypersexualisées en position de soumission et des injonctions de minceur extrême
Digne héritière de la tendance « porno chic » qui a vu fleurir des visuels vantant les agressions sexuelles sous couvert d’esthétisation, la dernière campagne de la marque de mode Yves-Saint-Laurent concentre les stéréotypes sexistes.
Les corps de femmes sont hypersexualisés, empruntant aux clichés du genre (collants type résille, talons aiguilles, jambes interminables, maigreur). La position de ces corps les objectise et les place comme étant « offerts » (cuisses écartées, jambes dévoilées).
Enfin, les talons aiguilles à roues renforcent l’étrangeté de ces corps en leur conférant un statut d’objet sexuel non identifié et instable. C’est à dire manipulable et sans contrôle de soi.
Des corps tronqués et oblitérés
Autre élément particulièrement violent à l’égard des femmes dans cette campagne : l’oblitération des corps.
Tête trouée ou effacée, haut du corps mutilé, objectivation, soumission, injonction à la minceur extrême, corps hors de contrôle… C’est un véritable déchainement sexiste qui s’abat sur les personnages féminins présentés dans cette campagne.
Les pistes d’amélioration :
- Utiliser cette campagne comme exemple de ce qu’il ne faut pas faire.
- Trouver et créer de nouveaux visuels non dégradants et artistiques
Est-ce si compliqué à mettre en œuvre ?
Les visuels :
Publicité proposée à sexisteoupas.com par Amélie