Taux de sexisme : 100%
La place des femmes dans les chaînes de sport, c’est pas gagné !
Pourquoi c’est sexiste ?
L’arbre femme qui cache la forêt d’hommes
A première vue, on se dit qu’un effort a été fait. Dans ce visuel, il y a une photo de femme, et même son nom. Accolé en plus au mot « uppercut » (chouette, une femme forte). On sait que l’Equipe est un magazine caractérisé par son lectorat et sa rédaction masculine, alors on est prêt à saluer l’effort. Seulement, à y regarder de près, il est question de beaucoup d’hommes, de sport « masculin », mais surtout, les qualificatifs associés à la journaliste sont ultra classiques et perpétuent de très nombreux stéréotypes.
Les femmes reléguées à la famille, à l’amour et aux maux de têtes
Ainsi, pour parvenir au nom de la journaliste, l’arbre des possibles que nous propose l’Equipe est le suivant : l’amour (« la rupture amoureuse »), la nourriture (« les pots de glaces XXL »), la famille (« les familles nombreuses ») ou encore la figure de la femme casse couille (expression populaire qui prend ici tout son sens) via « les punitions » ou « les maux de tête ».
En un visuel sont regroupés (presque) tous les stéréotypes féminins auxquels sont reléguées les femmes dans la publicité. Pour l’Equipe, point de femmes sportives ou fans de sports, mais des femmes mères, amantes, maîtresses et soûlantes.
En réalité donc, un visuel très masculin, et malgré la présence d’une femme, très excluant pour ce public. Pas vraiment fair-play !
Les pistes d’amélioration :
- Parler de sport masculin et féminin, voire ne pas mentionner « masculin » et « féminin »
- Parler des femmes autrement que par le prisme domestique (foyer, enfant, amour, cuisine) ou psychologique stéréotypé (jacasseuse)
Est-ce si compliqué à mettre en œuvre ? 
Le visuel :
